Légère analyse






                            Bien qu'ayant participé à 2 étapes l'année dernière, j'étais loin de m'imaginer ce que représentait ce fameux Trophée des montagnes sur l'ensemble de l’épreuve.



   Alors, je vais me répéter: c'est exceptionnel, et indescriptible!

Sportivement: c'est quasiment un sport-collectif, car la course se fait avec un partenaire: un compagnon de tous les jours, un chien, mon chien.
Il s'agit donc d'une épreuve sportive en duo!
Mais l'épreuve se réalise, aussi, communément avec l'ensemble des couples humain-chien participant, en effet une attention particulière est portée sur les réactions des chiens et des maitres tout au long des phases de courses et tout particulièrement au départ!Afin qu'aucun incident ne se produise.



              L'ensemble de la compétition est très physique : elle présente des dénivelés importants pour une course à pied (de 200 M à 700 M), un effort assez bref sur des distances relativement courtes, et une rapidité particulière du fait de la traction du chien, et de l'effet compétition.Les équipages sont bien souvent en survitesse..
    A ces particularités, il faut ajouter la fréquence des courses: quotidiennes voir bi-quotidiennes et la durée de l'épreuve: 10 jours!
         Ainsi les coureurs parcourront environ 80 km pour 3000 M de dénivelé positif!


    Les rapports humains sont particuliers car bien que rassemblés autour d'une même passion: le canicross; chacun envisage différemment le rapport avec son chien et la compétition..
  Bien que tous privilégierons le bien-être du chien: le rapport chien-maitre  est singulier à chaque coureur.



           Des affinités et des liens se tissent entre humain en fonction de multiples critères : affinités, nationalités, race du chien, placement au départ, placement dans les camps, rapport en course... etc, mais le point commun de tous étant cet événement unique, que tous veulent vivre : Le trophée des montagne.

    Le consensus commun à l'exception de certain étant de "finir et faire toutes les courses", le classement pour la majorité reste secondaire, car l'objectif est lointain et semé d'embuches.
    En plus des parcours montagnards, il faut entretenir une intégrité physique durant une dizaine de jours, mais aussi accorder à celle de ses chiens la même importance!
                     Les blessures et les abandons sont nombreux!



      Une réelle solidarité apparaît et se confirme tout au long de l’épreuve, en témoignent ces encouragements mutuels de plus en plus fréquents à mesure que passent les courses et que s'approche la fin.



     Certains courent avec des chiens qu'on leur prêtent, mais une grande majorité courent avec leur chiens personnels, des chiens de famille qui surement squattent le canapé le soir!

    Une chose est sûre:  tous les chiens que j'ai vu montrent bien souvent un dévouement exceptionnel, fournissent des efforts intenses, et malgré leur état physique en fin de course il semblent tous prendre beaucoup de plaisirs, et on pourrait même discerner un esprit de compétition entre eux!

     A l'intensité du départ, il est évident de comprendre que les chiens ne sont pas en "mode entrainement", leurs attitudes, la concentration dont il font preuve, et leurs réactions sont totalement différentes de leur état normal.
  Et ils évoluent aussi tout au long des courses successives dans un esprit de compétition.

    Ils donnent tout autant d'efforts que leur maître.
  Et le Duo arrive bien souvent dans le même état!

La proximité immédiate de beaucoup de chien dans les camps, change de même leur comportement, et leur sociabilité.

   Tous ces points font donc de cette compétition un événement hors du commun, par l’interrelation de ces multiples facteurs: par la particularité sportive, des lieux, du climat, les rapports humains, la vie en camps type bivouac,  la présence et l'importance des chiens.